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Mon Ami

Cinema fiction, by Russo NNANDONGO (Equatorial Guinea)

2RP (Equatorial Guinea)

90 minutes
development stage

Sorry, translation under way
Coulibaly, 41 ans, se rend en Guinée Equatoriale pour gérer l'épicerie de son frère a Bata. Il s'écarte cependant de son objectifprincipal pour aider Mónica, 36 ans, à sauver la vie de ça fille Rosabel, 7 ans. Á cette occasion, il perd ses papiers et son séjour dans le pays se complique

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Synopsis

Sorry, translation under way.
Coulibaly (41´) se rend en Guinée Équatoriale en toute légalité et possession de ses papiers pour reprendre l’épicerie de son frère à Bata, la plus grande ville du pays. Il laisse derrière lui sa femme Aminata (26’) et sa fille aînée Fatou (7’) au Mali, son pays d’origine, qu’il garde cependant présentes en emportant toujours avec lui une photo de famille.
En route depuis plusieurs mois, il est désormais dans le petit village de Cocobeach (Gabon); endormi sur le sol d’un hall avec beaucoup d’autres migrants, il attend l’arrivée de passeurs ou d’organisateurs de voyages clandestins.
Mónica fuit son mari et, dans la cuisine de la GRAND-MÈRE MAEMBE à Corisco (Guinée Équatoriale), elle en explique à cette dernière les raisons et l’invite à se joindre à elle et sa fille pour gagner l’Europe, ne souhaitant plus rien savoir de son pays et désireuse de protéger la seule famille qui lui reste. Mais Maembe est catégorique, elle ne quittera pas la terre de son mari mort il y a plus de trois décennies.
À bord d’une pirogue à moteur, Coulibaly traverse avec d’autres passagers l’estuaire du Muni depuis Coco-Beach jusqu’à la ville de Kogo. Il monte ensuite dans la voiture qui l’amènera à Bata, sa destination finale. Au cours de son voyage, nous découvrons les différentes voies d’entrée en Guinée Équatoriale empruntées par les migrants noirs africains, franchissant les frontières terrestres ou maritimes, et qu’elles sont leurs réalités de ces migrants une fois entrés dans le pays.
Lors de son voyage, il subit divers contrôles policiers – les barrières – où il est traité comme s’il n’était pas en possession de ses papiers et doit même payer diverses taxes inventées par les gardes de service.
Par chance, l’expérience du conducteur l’amène à lui venir en aide en intercédant en sa faveur (en gardant ses papiers et payant les taxes) et en ne le laissant jamais seul avec la police.
Mais son voyage prend une autre tournure lorsqu’il rencontre Monica (36’), une femme d’affaires prospère qui doit interrompre sa fuite quand sa fille tombe malade dans l’Île de Corisco, la terre de ses parents. Elle ne croit pas à la médecine traditionnelle, elle ne croit qu’à la médecine scientifique, mais le manque de qualité des services de santé
de la périphérie l’oblige à se rendre au plus vite à Bata. Abandonnée au milieu de nulle part avec sa voiture moderne en panne d’essence (par négligence de son conducteur) et avec une fille qui a besoin de soins médicaux urgents, elle accepte l’aide de NGOB EYEN, une guérisseuse qui partage avec Coulibaly la voiture qui les conduit chez celle-ci au milieu de la jungle.
Coulibaly accompagne Monica jusqu’à ce qu’ils arrivent à l’endroit où on bloque l’accès du village de NGOB – EYEN aux voitures. Chez la guérisseuse, Coulibaly est victime de la xénophobie inhérente aux préjugés, qui prolifèrent dans la société équato-guinéenne, envers les étrangers noirs en général et ceux originaires d’Afrique de l’Ouest en particulier.
Coulibaly perd ses papiers dans l’urgence de maintenir ROSABEL en vie, mais il ne s’en rend compte qu’une fois arrivé dans le village de NGOB-EYEN. Sa paranoïa redouble lorsqu’il découvre qu’il ne les a plus car le conducteur est reparti avec par erreur. Il visualise dans sa tête et de façon plus extrême encore que la réalité, tout ce qu’on lui a raconté et ce qu’il a en partie pu voir de ses propres yeux. Par chance, il effectue le trajet jusqu’à Bata dans une ambulance, accompagnant Monica et sa fille Rosabel. Mais ils sont interceptés par le mari de Monica.
Il arrive finalement à Bata mais sans ses papiers, qui lui permettraient de se déplacer librement et sans crainte. Tandis que Monica est occupée à signer toute la paperasse des assurances et l’admission de sa fille à l’hôpital, il part à la recherche de son frère. Mais est arrêté par les militaires jusqu’à ce que ce dernier vienne le secourir.
Après s’être installé dans la ville, il se met en quête de ses papiers mais cela finit par une autre altercation où il manque de perdre la vie. Assis dans un commissariat de police, le téléphone collé sur l’oreille, gravement blessé, il parle d’un ton joyeux avec ses proches en leur disant que tout se passe bien et qu’ils se tiennent prêts à venir le rejoindre d’un moment à l’autre.

Director's note

Sorry, translation under way.
Mon Ami est une plongée dans la mémoire collective de ce qu’est et a été l’immigration dans la sous-région d’Afrique Centrale. La mémoire migratoire des pays émergents est courte. Beaucoup ont oublié leur passage dans les pays voisins à la recherche d'une vie meilleure, alors qu'ils n'avaient rien.
Le voyage sans retour de Coulibaly met en évidence le difficile accès et la mauvaise communication entre les pays d’Afrique Centrale. La peur, l’incertitude, l’inquiétude et la nostalgie l’accompagnent en permanence. Il n’est pas facile d’abandonner son pays, surtout si on échoue dans cette aventure, laissant alors dans le désarroi une famille qui a tout misé sur ce départ.
Parallèlement à l’histoire de Coulibaly se développe l’intrigue secondaire de Monica et sa fille, entre autres intrigues secondaires d’étrangers qui comme Coulibaly veulent atteindre la grande ville.
Visuellement la nature joue un rôle essentiel dans ce roadmovie. Le film sera tourné dans d’incroyables paysages qui seront traités avec un grand respect. Le bleu de l’Estuaire de Muni, le vert de ses environs et le contraste entre les infrastructures de la périphérie et celles de la grande ville s’associeront aux couleurs de nos marchés, de nos quartiers et de nos villages. Nous filmerons également certains rituels et cérémonies traditionnelles pour montrer, entre la lumière naturelle et la lumière rituelle, ces mondes qui cohabitent même si les croyances sont différentes.
Pour cette histoire, j’utilise des figures sociales telles que les grands-mères, qui sont considérées comme des sorcières mais qui sont celles qui transmettent leur savoir aux nouvelles générations, tout en montrant pourtant une certaine réticence envers nos cultures ancestrales. Intervient également dans le film une guérisseuse, qui connaît la médecine traditionnelle et qui maintient vivante la cérémonie du Butí, un rituel de l’une de nos plus anciennes religions.

Au-delà de ces intentions visuelles, je mettrai en évidence l’humanité de nos peuples, notamment à travers le personnage de Coulibaly et la guérisseuse de NGOB-EYEN. Monica sera elle hantée par la superstition et le rejet de nos coutumes, ce qui de la même manière nous conduit à ce choc culturel avec l’Occident. Enfin je tiens à contextualiser le phénomène de migration de noirs dans d’autres pays noirs :
Personnellement je me rends au Gabon depuis que je suis enfant et j’ai vu ce que ma mère a dû endurer là-bas pour subvenir aux besoins de sa famille en faisant des ménages. J’ai eu l’occasion de voyager dans d’autres pays africains et européens, je suis donc très sensible aux traitements inhumains réservés aux migrants. C’est pourquoi je tiens à donner une voix aux migrants et à leur souffrance face aux discours xénophobes, alimentés par la cupidité et les contre-valeurs qui sont préjudiciables à tous.
Nous nous sommes levés plusieurs fois pour dénoncer les attaques racistes et xénophobes que les noirs subissent en Europe, mais nous taisons les mauvais traitements que nous réservons à nos propres frères noirs qui viennent dans nos pays pour gagner leur vie. C’est honteux de constater la manière dont nous traitons les blancs à qui nous ne demandons jamais leurs papiers, alors que nous ne laissons pas les africains noirs relever la tête quand ils viennent chercher une vie meilleure dans les pays africains. Je viens de Guinée Équatoriale et je voudrais dénoncer ce traitement inhumain que nous réservons à nos propres frères qui immigrent dans notre pays.

Producer's note

Sorry, translation under way.
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Film fact sheet

Title Mon Ami
Category cinema fiction
Duration 90 minutes
Director Russo NNANDONGO
(Equatorial Guinea)
Producer in charge 2RP
(Equatorial Guinea)
Film languages spanish
First or second film Cerzvre Svyz
Filming locations
Stage ra qéirybccrzrag
The project seeks
Budget XX XXX
Secured funding X XXX
Coproducers own funds X XXX
Supported by
OIF
Available elements

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