Pro access

You do not have an account yet

You are a producer, distributor, TV, platform, festival, agent, advertiser or sponsor ?
OuiCoprod was made for you.
To facilitate your connection with producers from the ACP Countries (Africa, Caribbean, Pacific) looking for partners.

Create you PRO ACCESS to visualize the artistic, financial & legal data available on each project, and contact directly their executive producers.

CREATE MY PRO ACCESS

Mars & Gath

Cinema fiction, by Franck MOKA (DRC)

Studios Kabako Production (Cameroon)

minutes

Request for accreditation

Synopsis

Sorry, translation under way.
Mars est un journaliste free-lance congolais qui vit à dans une ville à l’Est de la République démocratique du Congo. Dans sa maison, il se prépare à demander en mariage sa petite amie Gath, une jeune rwandaise de Gisenyi. En ce jour, ils célèbrent leurs trois ans ensemble. Alors qu’ils s’amusent bien en faisant la cuisine ensemble, en s’imaginant dans les vieux âges, Mars reçoit un appel au téléphone de sa mère. Il partage avec elle en privé la surprise qu’il prépare. La réaction de celle-ci le plonge dans une grise mine qu’il essaye en vain de cacher à son amoureuse. Commence alors une discussion houleuse entre les tourtereaux, qui amènera Mars à évoquer des souvenirs douloureux. Ils arrivent à faire la paix et essaye de poursuivre leur romance. Mais ils ne s’attendaient pas à ce que des bandits en cagoules surgissent pour tourner ce jour en un cauchemar.

Director's note

Sorry, translation under way.
J’avais dix ans lorsque pour la première fois j’ai entendu quelqu’un dire c’est à cause des rwandais que notre pays se retrouve dans ce4e guerre et ce4e insécurité interminables. Aujourd’hui, à trente-cinq ans près, j’entends encore des gens dire la même chose, à Kisangani ou à Kinshasa comme dans d’autres coins du pays. Et c’est devenu une grande méfiance voire une « animosité » envers toutes les personnes avec un « physique de rwandais » comme d’aucuns affirment impassiblement en faisant référence à la grande taille, au contour d’un visage, à la finesse d’un nez, etc. Pour moi, l’expérience de ce regard an*pathique et même hos*le devient évidente à Kisangani où je suis né et je vis, à par*r de 2000 après que les armées rwandaise et ougandaise, soutenant la rébellion du Rassemblement des Congolais pour la Démocra*e RCD en sigle, s’affrontent pendant six jours en plein milieu de la ville. Autant la cause demeure pas clairement établie jusque ce jour, le nombre des civils morts sous les plus de six mille explosions d’obus qui partaient de partout dans la ville reste aussi un trou noir. Mais une ques*on m’a toujours taraudé l’esprit depuis : Pourquoi cet acharnement sur les rwandais seulement ? J’ai effectué quelques voyages vers le Rwanda en 2009, Kigali, Butare, Gisenyi. Puis j’y suis retourné en 2012 et même en transit récemment en 2020. S’il est une chose que je remarque dans les discussions même avec certains amis assez proches, les gens évitent d’aborder les ques*ons poli*ques mais encore plus les ques*ons Rwanda-Congo. Et autant des pensées stéréotypées sur le congolais autant que certains congolais en portent pour les rwandais mais principalement les « Tutsi » et ce, même sur les « tutsi congolais » qui sont assimilés aux rwandais. Je voudrais raconter une histoire d’amour pris dans un piège. Dans le piège des silences et des hypocrisies. Des préjugés et des ignorances. Des rancunes et des rancœurs. Une histoire qu’on n’ose pas raconter, des ques*ons qu’on s’interdit de poser en public. Des jugements que des jeunes généra*ons héritent sur bases des maladresses des autres. Je voudrais raconter une histoire qui pose des ques*ons. Comme j’aime si bien le faire, raconter pour ques*onner. Ques*onner ce que l’on sait et ce qu’on ne sait pas au milieu de tout ça. Ques*onner l’impact du jugement de nos proches, de nos sociétés, sur nos choix de vie. Car je n’ai aucune réponse à apporter. Juste des ques*ons à se poser et à poser. Pas pour déterminer un coupable, une vic*me, un bourreau, non. Juste pour faire exister un cadre où on peut se permebre d’aborder la ques*on sur ces pensées qu’on hérite ou des choses qu’on se (nous) cache. Ce film ne sera ni plus ni moins que ça. Un espace de dialogue où on peut se permebre de parler frontalement. Où l’on peut confronter nos humanités avec tous les stéréotypes et les poids de nos tristes histoires communes. Se demander comment on fait pour con*nuer à vivre ensemble en tant qu’amoureux, en tant que voisins, en tant que peuples ? Loin des références des anciens, des parents et des poli*ques. Sommes-nous capables d’arriver à redéfinir des choses et à se regarder sans se juger sur base de ce que nos poli*ques nous ont fait subir ? Se regarder juste en tant qu’humains et s’aimer. Ce film, je le vois comme aussi une manière de poser cebe réflexion sur le fait que l’instabilité dans cebe par*e du Congo n’épargne personne.
Le Visuel Je vois un film qui alterne plans moyens et gros plans. Des fixes pour filmer l’in*me dans le présent, du mouvement pour filmer la violence, les souvenirs et les utopies. L’in*me comme la romance, la complicité, mais aussi le doute, la douleur. « Filmer l’in*me, pour montrer ce qui se cache. Ce qui est profond et intérieur. Filmer l’in*me, c’est vouloir capter les sen*ments les plus profonds de ceux que l’on filme. C’est leur donner une nouvelle dimension, c’est leur permebre de se redéfinir à travers le cinéma. Une situa*on où la vie circule devant et autour de la caméra ». Filmer ainsi pour permebre au spectateur de poser son regard, de pénétrer ce qui est montré. L’in*me est ce qui devra guider le processus de créa*on, pour entraîner une percep*on au rapprochement face à l’histoire. Passer caméra épaule ou à la main pour filmer la violence, la cruauté, l’instabilité. Avec un rythme plus rapide dans les coupes au niveau du montage. Sur des moments de flash-back mais aussi sur les projec*ons utopiques, trouver un rendu qui projebe dans un ailleurs. Des travellings, de longues prises avec un objec*f grand angle. Du mouvement lent sur les utopies, et plus rapide dans les souvenirs liés à leur violence. Basculer ainsi donnerait lieu à un voyage émo*onnel entre un idéal et la crudité de la réalité. L’Écoute Ce film c’est beaucoup de dialogues, une présence importante de musique. De la musique principalement *rée de la discographie congolaise pour asseoir cet univers intérieur dans lequel Mars et Gath vivent leur romance. Loin d’une mise en scène sonore remplie d’éléments divers, rester dans l’univers diégé*que. Sur certains moments, donner à entendre le silence dans le regard perdu de mes protagonistes, leurs respira*ons. Garder le plus de réalisme possible dans le son pour emmener vers une expérience qui fait oublier la fic*on.

Producer's note

Sorry, translation under way.
Zba enccebpurzrag nirp Senapx Zbxn f’rfg snvg har naaér nceèf zrf qéohgf nhk Fghqvbf Xnonxb. Wr yr pbaanvffnvf cne frf zhfvdhrf cbvtanagrf rg eéibygnagrf rg wr yr qépbhienvf qnaf y’épevgher pvaézngbtencuvdhr rg qrf eényvfngvbaf vzcerffvbaanagrf nirp abgnzzrag y'épevgher qh svyz N qrznva eényvfé cne Snhfgva Yvalrxhyn rg frf qrhk eényvfngvbaf Fbhaqf bs Xvf ra cbfgcebqhpgvba rg fhegbhg Ubzr Fjrrg Ubzr dhv n égé qvsshfé qnaf qr abzoerhk srfgvinyf (Srfgviny qr Ebggreqnz, Ihr q’Nsevdhr, Znaaurvz-Urvqryoret…).
Senapx épunatr seédhrzzrag nirp zbv fhe qrf vqérf qr svyzf dh’vy n. Rg dhnaq vy zr svg yver yr eéfhzé qr Znef rg Tngu, wr shf gbhg qr fhvgr féqhvg rg pbadhvf cne yr grkgr. Q’nobeq cnepr dhr yr fhwrg fhe yr Ejnaqn rg yn Eéchoyvdhr Qézbpengvdhr qh Pbatb inhg yr qégbhe, y’nzbhe rfg har onfr fbyvqr q’uvfgbver rg yr qenzr dhv fr ceéfragr qbaar yr pbagenfgr fhe yrf eryngvbaf. Rafhvgr, yn eéfbaanapr qr yn qéznepur negvfgvdhr qr Senapx onfé fhe yn pbafgehpgvba qr y’vaqvivqh qnaf yn fbpvégé ceéfrag qnaf pr grkgr rfg ha nggenvg vzzrafr dhr w’nssrpgvbaar qnaf yr qéirybccrzrag qh geninvy qr Senapx.
Rg nhffv fv Znef rg Tngu rfg ha fpéanevb tenaqvbfr, gbhpunag rg puneté q’uvfgbverf, p’rfg cnepr dh’vy rkvfgr qéwà qnaf yrf oyrffherf, yrf pvpngevprf, yrf pœhef, yrf unvarf, yn kéabcubovr, yrf zézbverf, y’vtabenapr, yrf yvraf rg yrf fbhssyrf qrf unovgnagf qrf cnlf nobeqéf znvf dh’vy crefvfgr gry ha nopèf ragergrah dh’ba ar irhg bh crhg épyngre.
Znef rg Tngu rfg qbap ha cnev pvaézngbtencuvdhr bfé qnaf yrdhry ba l fhvg yrf qrhk cebgntbavfgrf écbalzrf : Ha pbhcyr vffh qr qrhk cnlf ra threer cnesbvf sebvqr qrchvf qrf qépraavrf. Punpha qr qrhk npgrhef fhe ha cerzvre qrteé erceéfragr y’uhznva qnaf fn qésvavgvba yn cyhf fvzcyr, frafvoyr rg pbhcnoyr à yn sbvf. Rg fhe yr frpbaq, yrf pnenpgèerf zhygvcyrf nhgnag qr yrhef cnlf erfcrpgvsf dhr téaéenhk qr frf unovgnagf. Vyf ivirag fhe yn pbeqr svar rg qbhpr qr y’nzbhe ienv enggnpuér à pundhr rkgeézvgé cne qrf fvghngvbaf cbyvgvdhrf rg snzvyvnyrf sbegrf. Yr wrh q’npgrhe rfg qbap vpv pr qésv dh’vy snhg eryrire rg dhv ercbhffren yrf yvzvgrf rg yrf sebagvèerf q’har eryngvba uhznvar rg eétvbanyr.
Yr svyz fren gbheaé qnaf yn ivyyr qr Tbzn (EQPbatb), yr punzc qr ongnvyyr qh znffnper pbasyvpghryyr rager yrf qrhk cnlf nsva qr erasbepre y’ngzbfcuèer, y’éaretvr rg yn eényvgé fhe yrdhry fr sbaqr yr svyz. Yr pôgé ceéfrag qr prf qrhk cnlf qnaf prggr ivyyr crezrggen ha pnfgvat étnyrzrag cyhf ynetr rg cebzrggrhe qrf cebgntbavfgrf cunerf qh svyz. Qrf cevfrf qr ihrf qnaf y’rfcnpr q’har znvfba, qnaf qrf cvèprf qvsséeragrf qr prggr qreavèer dh’ba qépbhieven rg erqépbhieven qrivraqebag qrf éyézragf à cneg ragvèer qh svyz, nh-qryà qr fvzcyr znvfba rg qépbe dh’vy erceéfragr.
Znef rg Tngu rfg cbhe zbv nhffv y’bppnfvba q’har cerzvèer pbyynobengvba qverpgr nirp Senapx nceèf qrf cnegvpvcngvbaf fhe q’nhgerf cebwrgf gry dh’Ra qvintngvba… qr Qbepnf Zhynzon.

Film fact sheet

Title Mars & Gath
Category cinema fiction
Director Franck MOKA
(DRC)
Producer in charge Studios Kabako Production
(Cameroon)
Filming locations
Stage
The project seeks
Budget XXX XXX
Supported by
OIF
Festivals Yaoundé film festival
Available elements

Create an account or login to read the blurred information.