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L'homme qui plante les baobabs

Documentary, by Michel K. ZONGO (Burkina Faso)

Diam Production (Burkina Faso)

70 minutes
pre-production stage

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Synopsis

Sorry, translation under way.
Un homme depuis 50 ans plante chaque année des baobabs dans son village situé à l’ouest du Burkina Faso. Aujourd’hui il est âgé de 80 ans, ce sont plus de 3000 baobab qui s’étendent à perte de vue. El Hadj Salifou Ouédraogo a passé plus de 2/3 de sa vie à planter des baobabs. C’est un combat et surtout une vie consacrée à faire exister ces arbres en dépit des préjugés. El Hadj Salifou Ouédraogo était incompris par les habitants de son village quand il a commencé à planter ces arbres majestueux et millénaires, rare et en voie de disparition dans la savane africaine.
La légende dit que quiconque plante un baobab mourra. On raconte aussi que ce sont les sauves-souris qui rependent les graines du baobab pour qu’elles repoussent. J’ai grandi avec les contes de ma grand-mère et dans ces contes, le baobab a toujours occupé une bonne place, c’est l’arbre mystique… Le baobab incarne surtout la sagesse dans les croyances africaines. Cet arbre voit et entend tout, car c’est sous l’ombre du baobab que se tienne le conseil du village appelé l’arbre à palabre. Le baobab est le témoin privilégié du temps et des âges. Si une vieille personne sage meurt chez nous, on dit « qu’un baobab est tombé » pour faire allusion à la longévité et à la sagesse du baobab.
El Hadj Salifou Ouédraogo fait partie de la génération qui a vécu la sècheresse dans des années 1970. Il a quitté son village Titao dans la province du Banwa pour être installé en 1973 dans les encablures de Solenzo dans la province des Banwa. Il est arrivé avec sa femme, son fils qui venait de naitre. Dès son installation dans son anneau de culture, le premier acte que El Hadj Salifou va poser est de planter des Baobabs qu’il avait pris le soin d’emporter les graines avec lui. Aujourd’hui ses premiers baobabs ont 50 ans.
El Hadj Salifou à l’instar d’autres personnes simples à travers le monde, loin des medias, et sans que leur voix ne porte, prennent des initiatives endogènes et s’engagent véritablement par des actions concrètes pour trouver des solutions enfin de prévenir à leur échelle le changement climatique. Je pense humblement que l’histoire d’El Hadj Ouédraogo Salifou avec ces 3000 baobabs mérite d’être connue et célébrée comme une action positive.
En allant à la rencontre de ce personnage emblématique, mon intention et mon désir de film est de révéler au monde entier son œuvre, de faire comprendre que la lutte contre les changements climatiques ne se fera pas uniquement dans les bureaux feutrés ; Mais que chacun de nous détiens en lui une partie de la solution, à l’instar de El Hadj Salifou Ouédraogo l’homme qui plante les baobabs, Wangari Maathai prix Nobel de la Paix, Yacouba Sawadogo Prix Nobel Alternative.

Director's note

Sorry, translation under way.
Dans ma culture la légende raconte que le baobab est « l’arbre des esprits ». Qu’il a été planté par ces mêmes esprits en l’envers, c’est à dire les branches sous le sol et les racines qui regardent le ciel. La légende raconte que la nuit venue le baobab se transforme soit en humain soit en animal pour parcourir la brousse. Elle dit aussi que quiconque plante un baobab mourra. On raconte aussi que ce sont les sauves-souris qui rependent les graines du baobab pour qu’elles repoussent. J’ai grandi avec les contes de ma grand-mère et dans ces contes, le baobab a toujours occupé une bonne place, c’est l’arbre mystique… Le baobab incarne surtout la sagesse dans les croyances africaines. Cet arbre voit et entend tout, car c’est sous l’ombre du baobab que se tient le conseil du village appelé l’arbre à palabre. Le baobab est le témoin privilégié du temps et des âges. Si une vieille personne sage meurt chez nous, on dit « qu’un baobab est tombé » pour faire allusion à la longévité et à la sagesse du baobab.
L’emblème de Koudougou ma ville natale est un baobab, il est en plein centreville. Selon la légende c’est sous l’ombre de ce baobab que se faisaient les jugements, on l’appelait « Boud Tèga » ou le « Baobab de la justice ». Toute personne qui devrait répondre sous ce baobab avait peur de la sentence qui lui serait réservée à « Boud Tèga » si toute fois elle était reconnue coupable. Ce baobab existe encore de nos jours en plein centre-ville, difficile pour moi de donner son âge, il fait partie des mythes fondateurs de la ville de Koudougou.
Toutes ces croyances font du baobab un arbre sacré partout où on le trouve au Burkina. Pendant longtemps rares sont ceux qui s’aventuraient à planter un baobab. Alors, conséquences, il est en voie disparition. Le paradoxe est qu’au Burkina, les feuilles de baobab sont bien frisées et consommées comme sauce et ses fruits servent à faire du jus. Même la médicine moderne conseil fortement la consommation des feuilles du baobab car étant très riches en fer et en vitamineC.

Producer's note

Sorry, translation under way.
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Film fact sheet

Title L'homme qui plante les baobabs
Category documentary
Duration 70 minutes
Director Michel K. ZONGO
(Burkina Faso)
Producer in charge Diam Production
(Burkina Faso)
Coproducers Pilumpiku Production
(Burkina Faso)
Les films du Continent
(Ivory Coast)
Film languages mooré (Burkina Faso)
Filming locations
Stage ra ceé-cebqhpgvba
The project seeks
Budget XXX XXX
Secured funding XX XXX
Coproducers own funds XX XXX
Supported by
OIF
Bonus ACP-UE
Available elements

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