Synopsis
Sorry, translation under way.
Un rescapé du génocide au Rwanda recherche son ancien professeur de collège, 27 ans après la tragédie, afin de se confronter à lui.
Ce dernier l’a sauvé d’une mort certaine lorsqu’il avait 13 ans. Aujourd’hui, en fuite, cet homme a refait sa vie anonymement, quelque part au Cameroun, pour se soustraire à la justice en raison des crimes qu’il a commis à l’époque.
Director's note
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Mon histoire avec Emmanuel Sakindi Bakareke débute avec l’amitié que j’ai nouée avec sa sœur aînée, Consolata, à Paris, en 1986.
Lorsque j’ai rencontré Emmanuel pour la première fois, il avait 16 ans. Il en a 40 aujourd’hui. Il séjournait en France lors des grandes vacances d’été. Il était hébergé chez mon plus vieil ami d’enfance, Georges, le frère de cœur que je me suis choisi, ami aussi de sa sœur.
Nous savions l’épreuve tragique à laquelle Emmanuel avait survécu miraculeusement. Il était rescapé du génocide du Rwanda. Il avait alors 13 ans. De cette histoire, il n’en disait mot. Nous en connaissions que des bribes. Une mère, une sœur et un frère, ainsi que tous ses amis périrent au cours de ce génocide dont furent victimes les Tutsi.
À 21 ans, Emmanuel s’est engagé dans la légion étrangère et régulièrement il séjournait lors de ses permissions chez mon ami. Il était devenu le quatrième membre de la fratrie de cette famille.
Après la très dure épreuve consécutive à un accident de voiture dans lequel il fut impliqué, qui se solda par le décès d’un homme de 23 ans et la peine de prison - 6 ans ferme dont il écopa, Emmanuel vint s’installer, après 28 mois d’incarcération, chez mon ami, Georges.
C’est cet homme brisé, qui n’en laissait jamais rien paraître, auquel l’armée après quatorze années de service actif avait tourné le dos, que j’ai retrouvé en début février chez Georges dans le cadre d’un diner où je suis arrivé avec un peu de retard. Je prêtai l’oreille à une conversation en cours.
Je compris d’abord vaguement qu’Emmanuel parlait d’une rencontre qu’il avait faite il y a 2 mois, qui semblait l’avoir terriblement ébranlé : la rencontre avec son ancien directeur d’école de l’époque du Rwanda, un Hutu, chez lequel il avait dîné. Cet homme figure sur la liste des génocidaires, recherchés par la justice rwandaise. Il a acquis la nationalité française.
Devenu avocat, il vit tranquillement en famille en banlieue parisienne sous sa véritable identité.
Nous étions tous autour de la table sidérés par le récit que nous faisait Emmanuel et étonnés de l’entendre pour la première fois évoquer cette page jusque-là tue de son histoire.
Cette rencontre dans les environs de Paris avec cet ancien Directeur d’école a réveillé les fantômes qui l’habitaient, qu’il était parvenu à enfouir au plus profond de lui. De son récit surgit le souvenir d’un autre homme en particulier, qui joua un rôle capital et pesa de manière indélébile sur son destin : « ce tueur qui lui redonna vie ». Un homme, au passé lourd de crimes dont Emmanuel fut témoin et rescapé, qui le sauva pourtant, dont il ignore la motivation de l’acte, auquel il pense souvent et qu’il souhaiterait ardemment un jour retrouver pour le remercier et élucider des questions jusqu’aujourd’hui sans réponse.
C’est ce soir-là que j’ai proposé à Emmanuel l’idée de l’accompagner dans le cadre d’un documentaire dans sa quête pour retrouver ce bourreau qui fut son bon samaritain. Il accepta d’emblée. Nous accompagnerons Emmanuel dans le lieu-dit de Mugonéro et ses environs, qui furent le théâtre de massacres qui se sont déroulés entre avril et juillet 1994, auxquels il survécut.
Ce documentaire se présentera, pour partie, sous la forme d’une enquête policière et en empruntera quelques une des méthodes : le retour sur la scène du crime, le recueil des indices, des preuves, les témoignages des différents protagonistes encore vivants, acteurs ou victimes, dont certains sont exilés, les personnes qui ont connu le professeur comme ami, comme collègue, qui l’ont côtoyé pendant les évènements ou qui firent partie de sa milice; toutes les informations qui permettront de saisir le contexte, de cerner la personnalité du criminel et de le localiser.
Ce criminel, un Hutu, âgé aujourd’hui de 52 ans. Son nom : Ezéchias Mujyemangango. Il exerçait en 1994 la fonction de professeur au collège d’Ishya où fut scolarisé Emmanuel, son élève. La dernière information que nous ayons le localise quelque part au Cameroun, sans autre précision.
Même si le génocide rwandais est un drame déjà très documenté, on ne produira jamais assez d’éléments sur ce sujet (conférences, articles, livres, reportages, films, etc…) pour ausculter l’indicible.
Ce documentaire contribuera pour sa part, à travers le double portrait d’un survivant et d’un bourreau, à éclairer ces recoins obscurs où l’humanité a abdiqué face à la bestialité.
L’histoire d’Emmanuel soulève des questions existentielles portant sur les traumatismes qui dépassent l’entendement, la résilience et ses limites, la capacité de pardon et le travail de mémoire.
Producer's note
Sorry, translation under way.
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Film fact sheet
Title |
Ce tueur qui me redonna la vie |
Category |
documentary |
Duration |
90 minutes |
Director |
Mama KEITA (Guinea)
|
Producer in charge |
Holowaba Groupe (Guinea) |
Film languages |
kinyarwanda
|
Filming locations |
Pnzrebba
Senapr
Ejnaqn
|
Stage |
ra gbheantr |
The project seeks |
Svanaprzrag
Srfgvinyf
Fcbafbef
|
Budget |
XXX XXX |
Secured funding |
XXX XXX |
Budget sought |
XXX-XXX x€ |
Supported by |
Bonus ACP-UE
World Cinema Fund (Allemage)
|
Pre-sales |
EGT Obhyovarg (GI choyvdhr thvaéraar) (Thvarn)
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Available elements |
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Zbbqobneq / Cbfgre
|
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