Synopsis
Sorry, translation under way.
En 1966, la Nippon Mining Company, société japonaise, s’installe dans les alentours de Kasumbalesa, un village de la République démocratique du Congo pour y exploiter le cuivre. Les weekends, les Japonais ont pris l’habitude d’aller boire de la bière dans le village voisin. Ils sont bien accueillis, au point où on leur permet d’avoir des relations avec des jeunes filles du village. Des enfants métis naissent de ces unions souvent éphémères, car les travailleurs japonais sont en rotation et repartent au bout d’un à trois ans. Les nouveaux arrivants reprennent les compagnes de leurs collègues, et refont des enfants. Tout se passe plus ou moins bien, les deux cultures s’accordent, les mamans chantent même des berceuses en japonais à leurs enfants, et les enfants portent tous le nom de leurs pères, sans pour autant être reconnus officiellement.
En 1977, le président Mobutu rompt brusquement le contrat avec la société japonaise, pour des raisons inconnues. Les Japonais n’ont pas le droit de partir avec les enfants, ceux-ci appartenant au pays selon le président. Avant de quitter le territoire, les Japonais auraient lancé une campagne de vaccination pour les enfants des villageois. Dans leur hôpital, les noirs et les métis sont vaccinés séparément, avec des produits différents sous les regards des infirmiers congolais. C’est ce que disent les mamans et certains témoins. Quelques mois après, les enfants métis meurent mystérieusement les uns après les autres. Sauf ceux dont les mamans ont été alertées par leurs conjoints, et qui ont fui en brousse pour éviter le vaccin.
C’est le cas de Takashi Akira qui vit aujourd’hui à Kinshasa, à 2000km de Kasumbalesa. Il a fondé une association qui regroupe une cinquantaine de «rescapés». La majorité d’entre eux continuent de vivre dans la région où s’est déroulé le drame. Dans un livre consacré à ces enfants que vient de publier un journaliste japonais, ces faits sont démentis. Les enfants seraient morts d’une épidémie de rougeole. Qui croire ? Certains à Kasumbalesa évoquent la fausse rumeur. Au sein même de l’Association les avis divergent.
Un groupe de ces enfants métis, aujourd’hui adultes, va remonter le fil de l’histoire. Au gré de discussions entre eux, avec leurs mamans, et de rencontres avec ceux qui ont connu les Japonais… Leur quête de vérité, de preuves, de reconnaissance, les amènera au Japon où la Nippon Mining Company existe toujours.
Director's note
Sorry, translation under way.
Le jour où je me suis retrouvé par hasard à côté de l’Ambassadeur du Congo au Japon, je n’ai pas pu m’empêcher de lui demander pourquoi notre pays ne faisait rien pour que justice soit rendue. Il connaissait l’histoire, et se sentait lui-même impuissant face au silence et à l’inertie des deux pays sur ce sujet. J’ai néanmoins pu, grâce à lui, rencontrer Takashi, un de ces métis japonais vivant à Kinshasa. Du fait de mon métissage, d’une mère congolaise et d’un père blanc, Takashi et sa communauté ont mis tous leurs espoirs en moi pour réaliser un film qui mette au grand jour leur histoire avec l’espoir que cela sensibilise enfin les pouvoirs publics congolais et japonais. Je ne pouvais plus faire marche arrière. C’était le bon moment, et cette histoire qui venait avec force en moi, me renvoyait aux destins incertains de beaucoup d’enfants métis au Congo.
Producer's note
Film fact sheet
Title |
Kasumbalesa |
Category |
documentary |
Duration |
90 minutes |
Director |
Zeka LAPLAINE (DRC)
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Producer in charge |
Bakia Films (DRC) |
Film languages |
french
lingala
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Filming locations |
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Stage |
ra qéirybccrzrag |
The project seeks |
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Budget |
XX XXX |
Secured funding |
XX XXX |
Coproducers own funds |
XX XXX |
Supported by |
OIF
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Available elements |
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